ICI / Institut Chorégraphique International - CCN Montpellier
Direção Christian Rizzo
Iniciado em 2011, em parceria com a Universidade Paul-Valéry Montpellier 3, o Mestrado Exerce é uma formação reconhecida internacionalmente, que acompanha artistas (coreógrafos, intérpretes) autores do seu projeto e investigação em dança.
Minhas intervenções enquanto artista-pesquisador no mestrado são:
Pratiques du matin
Comment on se prépare ? Ce premier temps du programme ouvre un chantier de réflexion sur la façon dont s’engage un processus de création / de recherche. Il consistera à expérimenter différentes modalités de « préparation » : - par une pratique physique régulière : celle-ci offrant, par sa régularité, une disponibilité, un potentiel, un imaginaire physique à réactiver tout au long des projets d’auteur, d’interprète ou de chercheur en danse. Comment envisage-t-on un entraînement régulier, aujourd’hui ? Comment et à quoi se prépare-t-on ? Ces temps de pratique du matin seront ouverts aux danseurs.ses installé.e.s en région. Ils se dérouleront lors des périodes de recherche personnelle.
Publications
Par Publications, nous entendons l’action de rendre public un état de la recherche que chaque étudiant-artiste-chercheur aura mené sur le temps de la première année. Les modalités de présentation seront définies par le groupe exerce et tenteront de penser un contexte commun de présentation permettant d’accueillir la singularité de chacune des recherches. Après exercice commun en février, il constitue le deuxième temps de présentation publique en M1 et sera accompagné par Volmir Cordeiro et Myrto Katsiki.
Écrits programmatiques
Comment peut-on commencer un travail chorégraphique en prenant position face à la place de l’écriture dans la création ? Ce qui semble important dans cette question, c’est l’action de « commencer ». Par où commence l’entrée en studio, la prise en main de la page blanche, le repérage de ce qui se dévoile en tant que matériau artistique ? Pour reformuler collectivement les interrogations ici présentes, je vous propose deux fronts : celui de l’écrit et celui du geste. Nous chercherons ensemble les moyens qui affectent une pratique et l’autre. Nous tenterons d’éviter toute tentation à faire d’une activité le refuge de l’autre, et qu’aucune se manifeste comme étant seulement personnel. Il s’agit donc de chercher, autant pour l’écrit que le geste, des facultés créatrices inattendues et ouvertes à de nouveaux usages. D’abord, entraîner notre capacité d’implication, en allant au cœur, au nécessaire, à l’indispensable pour faire apparaître les éléments de travail. Ensuite, chercher avec réserve, savoir prendre la distance, s’éloigner de la page écrite, pour reconstruire le désir de rapprochement. Pour commencer, il vaut bien désirer quelque chose, imaginer un avenir, envisager un (bon) temps. Néanmoins se jeter dans le futur peut devenir une manière d’investir notre actualité, faire lecture du présent, et commencer par reconnaître ce que nous appartient déjà - nos peurs latentes, nos non-savoirs, nos savoirs mous, nos pensées inconscientes, nos ébauches jamais relues, etc. Comment faire donc du moment actuel le premier acte pour démarrer « quelque chose » ? Que faire pour qu’une chose puisse rester en tant que telle - dans un temps imprévu - sans chercher à vouloir l’identifier, la nommer, la classifier ou la déterminer ? Jouir du commencement. Fêter toute sorte de non-exclusivité de la pensée. Jouer du désordre. Pour commencer, il faut bien, aussi, accepter que plus qu’écrire, ce qui importe est bien la capacité d’écrire. Je me projette sur des formes d’écrits, notamment celles qui sont récurrentes dans mes processus de création : le poème, le dialogue, l’entretien, l’écriture automatique, la copie, la lecture, le glossaire, le journal, le slogan, l’abécédaire, la partition, le petit mot. Ces formes sont des prétextes pour pratiquer les gestes de déconstruire, remonter, exposer, ordonner, décrire, connaître, échauffer et creuser. Le procédé d'entrecroiser geste et écrit a l’intention de fabriquer des liens structurants entre la genèse du geste et le geste d’écrire comme des forces fondatrices de l’expérience en danse.
