Métropole

Volmir Cordeiro s’interroge sur trois aspects de la métropole : la terreur qui accompagne la pensée de la sécurité, l’espace qu’elle ouvre à la révolte et le confinement technologique. La métropole brutalise la chair, les affects et la voix des êtres. Mais elle peut aussi inspirer une contre-conduite corporelle fondée sur des gestes qui entraînent à une danse de la puissance. C’est cette ambivalence entre le contrôle qui vise à aliéner et à domestiquer les corps et une déambulation capable de restaurer les forces subversives qui ont inspiré la danse de Volmir Cordeiro et les percussions de Philippe Foch. Dans un jeu de métamorphoses avec son masque et son costume, la métropole proposée par Volmir Cordeiro est celle qui gouverne les apparences, incite à un excès d’individualisation et demande à qu’on y montre nos autoportraits. Alors que la violence nous traverse et que la métropole l’organise, il est question ici d’apprendre à s’affronter, de sortir du destin tragique du corps et d’inaugurer d’autres possibilités expressives. Ce faisant, Métropole figure à la fois l’ennemi du vivant ainsi qu’une fuite capable de dévier la chaîne dévoratrice du capital.

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